• Gabriel du Château l'Epine
    Les producteurs

    Rencontrez Gabriel, viticulteur au domaine Château l’Epine

    Bonjour Gabriel, pourriez-vous nous rappeler qui vous êtes et quel est votre rôle au sein du domaine.

    Je m’appelle Gabriel Ardouin et je dirige le domaine du Château L’Epine, implanté en Gironde. C’est une exploitation familiale depuis trois générations, mon grand père a fondé la propriété, mes parents ont repris la succession, puis ce fut à mon tour en 2012. 

    Vous auriez pu reprendre le domaine en apprenant aux côtés de votre mère, mais vous avez pris le chemin des études… en Californie ! Qu’est-ce que ces études vous ont apporté dans votre métier de vigneron ?

    J’ai toujours eu envie de faire des études aux Etats-Unis. Et puis je voulais apprendre à gérer une entreprise, ce qui nécessite des compétences en stratégie, management, comptabilité, marketing etc. J’avais aussi comme projet de dynamiser le domaine, qui était vieillissant. J’ai d’ailleurs créé notre premier site internet depuis les Etats-Unis, puis la newsletter, mais aussi de nouvelles cuvées. J’ai également participé à l’essor de l’oenotourisme autour du St Emilion, notamment en invitant le public à la propriété. Le village voisin est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, ce qui est d’une grande aide dans cette activité.

    Pourquoi avoir choisi les Etats-Unis alors que la viticulture est un art bien français ? 

    J’ai toujours eu un intérêt pour ce pays, ma famille a déjà vécu là-bas et je voulais découvrir ce qu’il se passait ailleurs. C’est aussi spécifique à ma génération, les gens voyagent de plus en plus, même dans le domaine viticole.

    Votre domaine est donc une histoire de famille, il y a-t-il eu un conflit entre tradition familiale et modernité lorsque vous avez repris l’activité ?

    C’était le cas au début. Ma mère avait ses habitudes étant donné qu’elle s’occupait de la propriété depuis 30 ans, et moi j’arrivais des Etats-Unis avec plein d’idées, c’était compliqué. Mais avec le temps, j’ai montré que j’étais capables de faires des choses intéressantes et ma mère a progressivement lâché prise.

    Qu’est ce qu’il vous plaît le plus dans votre métier ?

    Le fait de créer quelque chose de soi même, il y a un côté artistique, on part d’une plante et on arrive à un produit alcoolisé dans une bouteille. Il y a aussi un changement perpétuel avec le phénomène de millésime, ce qui fait qu’on ne s’ennuie jamais. Et puis, j’ai la chance d’avoir des tâches variées puisque j’alterne entre la production et la commercialisation.  

    Sur votre site vous parlez du Millésime 1990, les vins de cette année ont été exceptionnels, qu’est ce qui les différencie des autres ?

    Le millésisme 1990 est le vin qui m’a donné envie de faire ce métier. C’est mon cousin viticulteur qui en voulant m’initier au vin, me l’a fait goûter, et ça a été l’élément déclencheur.

    Bouteilles de vin Château l'épine

    Quel est votre vin préféré et que mangez-vous avec ?

    J’aime beaucoup le millésime 2016, il est semblable à ceux de 90 et 2010. Je n’avais jamais vu des raisins comme ça avant cette année, je voyais au fur et à mesure de la vinification que le vin serait exceptionnel. Et je n’ai pas été déçu à la dégustation. L’association du vin rouge avec une entrecôte est délicieuse, surtout si elle est cuite au sarment de vigne qui est une technique très connue dans la région bordelaise.

    Votre domaine est certifié Haute Valeur Environnementale (HVE), pourquoi avoir fait ce choix ?

    On a toujours été sensibles à l’environnement, on n’a jamais désherbé nos vignes et on travaille nos sols. Récemment on a implanté des maisons à insectes pour favoriser la biodiversité par exemple. Nous on travaille en biodynamie depuis quelques années parce qu’on cherchait une alternative écologique sans être confiné par le label biologique. La certification HEV est un bon compromis.

    Vous avez créé un “Wine and Barbell club”, qui semble être un club alliant le sport et le vin. Qu’est ce que c’est ? Est-ce le reflet de votre volonté de casser les codes ?

    C’est un système très utilisé aux Etats-Unis, le client s’abonne gratuitement et reçoit du vin régulièrement au cours de l’année. Ce système lui donne accès à des tarifs préférentiels. Le but est effectivement de casser les codes traditionnels et de fidéliser le client. On a choisi le thème du crossfit pour ce système d’abonnement parce qu’on est sportifs et qu’on voulait sortir de l’ordinaire. Ça correspond bien à ma personnalité dynamique. 

    Avez-vous des nouveaux projets pour votre activité ? 

    On aimerait exporter aux Etats-Unis à l’avenir, pour ça je me concentre sur la production et ma compagne sur la commercialisation.
    On aimerait aussi planter des parcelles de vin blanc sec, réintroduire un vieux cépage rouge, agrandir le Sauternes, on a plein de projets !

    Pour finir, avez-vous une anecdote amusante à nous raconter ?

    Quand j’avais 5 ans, je me promenais dans le chai et je suis tombé dans un cuvon, seules mes bottes dépassaient ! Mon cousin m’a rattrapé et mon père m’a dit “surtout tu dis rien à ta mère !”. Mais ma mère est rentrée et en voyant le petit couvert de raisin, elle s’est écriée “qu’est ce qu’il s’est passé ?”, ce à quoi j’ai répondu “maman il est bon le vin”. Depuis je suis devenu un peu comme Obélix, tombé dans la marmite enfant, et depuis passionné de vin. Les bottes que je portais sont même exposées au château !

  • Huile d'olive
    Les curiosités

    Quels sont les secrets de fabrication d’une bonne huile d’olive ?

    Quoi de mieux qu’une huile d’olive parfumée pour arroser nos salades estivales ? Elle s’offre une place de choix parmi les huiles grâce à ses qualités gustatives et nutritionnelles. Bien qu’elle vienne souvent du sud de l’Europe, elle est également fabriquée par nos producteurs français qui possèdent un savoir faire artisanal en la matière. Découvrez leurs secrets de fabrication pour faire frémir nos papilles. 

    • La cueillette

    Commençons par une règle d’or universelle : un bon produit c’est d’abord une bonne matière première. En l’occurrence, le producteur doit avoir pris soin de ses olives, de la plantation de l’olivier jusqu’à la récolte. Il est possible d’utiliser certains outils pour récolter les olives comme la technique traditionnelle du gaulage, consistant à donner des coups de bâton secs et précis sur l’arbre afin de faire tomber les olives. Cependant, récolter les olives à la main évite de leur faire subir des chocs et ainsi, conserve toutes leurs qualités.

    • La technique de pressage

    Le pressage consiste à écraser la pâte obtenue après le broyage des olives, afin d’en extraire l’eau et l’huile. Une bonne huile a été pressée par des procédés mécaniques et non chimiques. On utilise couramment une centrifugeuse, qui donne droit à l’appellation « extraction à froid », mais l’utilisation de la meule en granit (l’outil traditionnel), procure l’appellation « première pression à froid ». Cet outil demande plus d’efforts et procure moins de rendements, mais il garantit une qualité notable au produit final. L’huile devient douce et aromatisée en bouche, et est ainsi libérée de toute amertume.

    • La température de pressage

    Moins une huile est chauffée durant son processus de fabrication, plus elle garde ses propriétés gustatives et nutritionnelles. Les huiles vierges ont été très peu chauffées et les extra vierges ont subi une “pression à froid”, où l’utilisation de la chaleur est proscrite. A contrario, les huiles premier prix sont chauffées afin de gagner du temps lors du processus.

    Pour résumer, l’huile à privilégier est donc l’huile d’olive vierge extra, qui a été pressurisée à froid, et seulement par des procédés mécaniques (dans l’idéal, par une meule en granit). Elle contient également moins d’acide que l’huile vierge, ce qui lui confère un goût particulièrement authentique. Choisissez une huile AOC, AOP ou IGP dont l’origine est garantie, contrairement aux huiles “origines Europe” qui laisse un voile autour du processus de fabrication et donc de la qualité. 

    La fabrication d’huile d’olive est une activité datant des prémices de l’agriculture et du travail de la vigne. Ce savoir faire ancestral a réussi à perdurer et continuera sûrement d’exister grâce au plaisir que nous procure la dégustation de ce véritable produit du terroir.

  • Victoire posant devant le panneau de direction
    Les coulisses

    Les carnets de voyage de Dokkito

    Cette semaine, Camille et Victoire sont parties en vadrouille sur la route des vins, à la rencontre des producteurs. Retour en mots et en images sur leur périple alsacien.

    C’est aux aurores que nous sommes parties de Strasbourg. Sac à dos, appareil photo, tout est prêt pour cette journée spéciale. Notre premier rendez-vous était au domaine Kelhetter, dans la commune de Dahlenheim, à une vingtaine de minutes de la grande ville. Un village charmant, où les fleurs et les vignes se mélangent, lui conférant un côté champêtre typiquement Alsacien. Lors de notre arrivée au domaine, nous avons été accueillies chaleureusement par Marie-Odile, la propriétaire des lieux, qui nous a conduit jusqu’à la salle de dégustation. Nous avons discuté durant une heure au milieu des tonneaux et des bouteilles d’exposition, notre hôte nous a fièrement expliqué produire du vin d’Alsace bio depuis 2002. Nous l’écoutons attentivement parler de ses difficultés et besoins afin de lui proposer l’aide la plus adaptée. 

    Nous avons ensuite repris la route jusqu’à Marlenheim, sur le chemin nous avons rencontré le chemin de croix menant à la chapelle de Marlenberg, elle même offrant une vue splendide sur les vignes de Riesling et les villages alentours. 

    Nous nous sommes ensuite dirigées vers le Domaine Xavier Muller, où nous avons été frappées par la beauté du lieu. La bâtisse est encerclée par une forêt et une rivière qui ne la rend accessible que par un petit pont. Des cigognes ont fait leurs nids sur le toit, un ancien puit a été métamorphosé en pot de fleurs, et une “arche de Noé” (d’après l’expression du propriétaire) composée d’oies, de poules et de paons, anime le jardin.
    Xavier Muller nous a accueilli avec sympathie, c’est un homme dynamique, trésorier et coordinateur du Vignoble de la Couronne d’Or, un syndicat viticole. Il nous a détaillé la façon dont il travaille et indiqué que le domaine possède le label “Vigneron indépendant” et que ses vins ont été plusieurs fois médaillés, ce qui leur confère une certaine qualité. C’est un domaine typiquement familial, les deux fils Pierre et Franck assureront la relève.

    Après avoir terminé ce rendez-vous, nous avons pris une pause déjeuner, non loin du domaine, en pleine nature. Puis nous avons continué notre périple jusqu’au domaine Mosbach, situé sur une jolie place et entouré de plusieurs restaurants de Flammkueche, en plein coeur de Marlenheim. Leur pinot noir rosé “Vorlauf” nous avait été recommandé par la belle-mère de Mélanie, fondatrice de Dokkito. C’est Sylvia, la fille de Jean-Marie Mosbach qui nous a accueilli, accompagnée de son petit chien.

    Notre voyage se prolonge jusqu’à Wangen pour un rendez-vous au domaine Thierry Martin, situé à l’écart du village, et entouré de champs verdoyants et fleuris. Nous avons pu discuter avec la mère de la propriétaire Cécile Lorentz dans la boutique du domaine, où nous avons été interrompues par l’arrivée de clients anglais, preuve de la notoriété internationale du vin alsacien.

    Nous avons ensuite pris la route pour Fessenheim-le-bas, afin de rencontrer Joseph du Domaine Vierling, qui n’était malheureusement pas disponible.

    Nous sommes donc retournées à Marlenheim, pour rencontrer notre dernier producteur, le très souriant Jean-Daniel Eckendoerffer, du domaine Eckendoerffer.

    La propriété se situe dans une petite rue et dispose d’une jolie cour. Jean-Daniel nous a proposé de goûter deux de ses vins. Tout d’abord, son pinot gris “cuvée Jean”, qui tire son nom d’une anecdote familiale, en effet le père, le fils et l’oncle ont tous les trois un prénom composé commençant par Jean. Victoire a adoré ce vin, tandis que Camille a préféré le deuxième, un pinot noir rosé “cuvée désir”, dont le goût était plus singulier, c’était également la première fois qu’elle dégustait du rosé alsacien. Odeurs de champignons, touche de vanille et arômes de framboise, nos connaissances en oenologie s’amplifient chaque jour, merci Jean-Daniel ! Nous avons passé un moment très convivial avec lui et sa mère Danielle, au cours duquel nous avons appris que notre producteur était également trompettiste professionnel !

    Nous avons terminé cette journée par inscrire officiellement Jean-Daniel à la liste des producteurs, nous sommes très heureuses de l’accueillir à notre tour, dans notre communauté !

    Nous avons fini par rentrer à Strasbourg vers 19h, nous profitons de la route pour faire un bilan : cette journée de rencontres reflète la dimension humaine de Dokkito. Bien que chaque producteur ait des besoins spécifiques, auxquels nous prêtons une attention particulière, ils ont tous un point commun : la passion pour leur métier. 

    Nous avons hâte de vous faire découvrir ces produits alsaciens sur notre plateforme www.dokkito.com


  • Pot de miel avec des fleurs
    Les astuces

    5 utilisations insoupçonnées du miel en été

    Vous avez acheté du miel cet hiver pour soigner votre rhum ou sucrer vos tisanes réconfortantes, mais l’été venu, vous ne savez plus quoi en faire ?Voilà 5 manières originales de profiter des bienfaits du miel à la saison estivale.

    Apaiser une brûlure ou cicatriser une plaie

    Le soleil est là, vous êtes friands d’activités en plein air, et vous voilà parti pour faire du vélo ou un match de foot (il n’est pas trop tard pour sculpter votre summer body). Manque de chance, une chute et vous vous retrouvez avec une petite plaie.

    Heureusement qu’il vous reste du miel dans vos placards ! En effet, il est reconnu depuis des milliers d’années pour ses propriétés anti bactériennes et anti inflammatoires. 

    De plus, la fleur butinée peut également ajouter des actifs spécifiques aidant à la cicatrisation, c’est le cas de la lavande et du thym par exemple.

    Vous n’avez qu’à nettoyer la plaie, appliquer le miel uniformément et recouvrir de compresses sèches, renouvelez l’opération tous les jours jusqu’à ce que la cicatrisation soit terminée.

    Mieux dormir

    Entre la chaleur, les moustiques, et les soirées en extérieur de vos voisins qui s’éternisent, l’été n’est clairement pas la saison idéale pour trouver le sommeil rapidement. Et si vous êtes de surcroît un peu nerveux, les insomnies peuvent vite devenir une habitude. 

    Le miel s’avère être un précieux allié pour vous aider à tomber dans les bras de Morphée. Il est non seulement riche en vitamines, minéraux et acides gras essentiels, mais il contient également des sucres qui vont augmenter le taux d’insuline et donc produire de la sérotonine, l’hormone de le bonne humeur, ce qui vous procurera une sensation de détente. Ensuite, le corps convertit la sérotonine en mélatonine, l’hormone qui favorise le sommeil. 

    Ainsi, prenez une infusion et ajoutez y une cuillère à café de miel avant d’aller vous coucher, vous dormirez comme un bébé. 

    Soigner les allergies 

    Chaque année c’est la même chose, à la belle saison, votre nez coule, vos yeux pleurent, bref vous êtes allergique au pollen. L’adage “soigner le mal par le mal” se révèle particulièrement vrai dans ce cas là. 

    En effet, le miel contient des petites quantités de pollen, en consommer permettra à votre corps de produire des anticorps et donc de vous défendre face à cette agression. Il fera office de vaccin naturel. Dorénavant, votre système immunitaire sera prêt à vous défendre en cas de détection de pollen. Attention ! Vous devez manger du miel local afin qu’il contienne les spores de pollen avec lesquels vous êtes en contact, privilégiez donc les marchés, les coopératives ou les magasins bio locaux.

    De plus, ses propriétés anti inflammatoires sont très utiles dans la lutte contre les allergies. 

    Ainsi, ingérer une cuillère à café par jour, deux à trois mois avant le début de la saison, et vous construirez une barrière contre les allergènes.

    Prendre soin de ses cheveux

    Envie de transformer votre touffe en crinière pour crâner sur la plage ?

    Vous pouvez fabriquer votre produit capillaire en diluant une cuillère à soupe de miel dans 200 ml d’eau, elle fera office de shampoing, après-shampoing ou masque. Celui-ci régule l’excès de sébum pour les cheveux gras et hydrate les cheveux secs. Il est également destructeur de pellicules grâce ses propriétés anti bactériennes, anti fongiques et anti inflammatoires.  Alors n’hésitez pas à utiliser cette solution 100% naturel.

    Le petit + : vous pouvez utiliser le miel en soin hydratant pour votre peau, pratique quand on s’expose au soleil !

    Contrer la gueule de bois 

    Parce qu’il n’y a pas de meilleur moment pour faire la fête que lorsque l’on est en vacances, il peut arriver que l’on abuse un peu du rosé à l’apéro et que l’on se retrouve avec un vilain mal de tête le lendemain. 

    Oubliez l’aspirine et prenez du miel ! En effet, ces maux de crâne émanent de la difficulté qu’a votre foie à traiter les toxines de l’alcool. Or, le miel est riche en fructose, un sucre qui stimule le processus d’élimination de l’alcool. Ainsi le miel aidera votre organisme à se détoxifier plus vite, et n’oubliez pas de boire de l’eau ! 

    Voilà quelques utilisations incongrues de ce produit d’excellence, privilégiez les petits producteurs locaux afin de bénéficier au maximum des bienfaits du miel.

  • Les coulisses

    Nos produits stars de l’été

    Chaque membre de l’équipe Dokkito vous présente le produit qu’il associe le plus à la saison estivale.


    Mélanie : « Jamais sans mon melon ! »

    Je suis totalement addict au melon !  Au petit déj, à midi, pour le goûter ou le dîner, je suis capable de faire un repas au melon et d’en dévorer 1 voire 2 en entier en fonction de la taille ! Mon frigo en est rempli à la saison estivale, jusqu’à 5 parfois ! Un été sans melon, c’est pas un été.


    Victoire : « Mon pêché mignon ? Le kéfir »

    Mon produit de l’été : le kefir ! Boisson fermentée pour le repas, l’apéritif ou juste par gourmandise. Sa fraîcheur me désaltère à tout moment de la journée pour supporter les chaleurs de l’été Strasbourgeois. Au citron, au gingembre ou nature, son goût léger et doux s’accorde avec tous types de plats estivaux. Riche en probiotique et faible en sucre, le kéfir me permet de me désaltérer sans culpabiliser. Attention à l’ouverture, son côté pétillant peut en surprendre plus d’un 😉


    Camille : « L’abricot c’est toute mon enfance »

    Mon produit d’été est l’abricot ! J’aime ce fruit car il est petit, facile à manger, sucré et un peu acidulé parfois. Quand j’étais petite, je mangeais beaucoup d’abricots chez mes grand-parents lorsque je passais mes vacances d’été chez eux. D’ailleurs dès que je mangeais un abricot, j’adorais le jeter le plus loin possible dans le grand juniperus. Ma mamie me disputait toujours !


    Axelle : « Les cerises me rappellent les repas sur la terrasse de la maison familiale »

    L’incontournable de l’été selon moi ce sont les cerises. J’avais l’habitude d’en manger des kilos avec ma famille grâce à nos propres cerisiers, on ne pouvait pas faire plus local ! Et comme rien ne se perd, il est même arrivé que l’on fasse des concours de crachat de noyaux de cerise dans le jardin !

  • Les producteurs

    Rencontrez Tony et Sabrina, viticulteurs du domaine JP Gaudinat

    Chaque mois, nous mettons à l’honneur un petit producteur. Aujourd’hui, on vous emmène dans la Marne, pour échanger avec Tony et Sabrina de la Maison de Champagne JP Gaudinat.

    • Pouvez-vous vous présenter ? Quelle est votre activité ? Où exercez-vous ?

    Tony Gaudinat et Sabrina Pasté, nous sommes viticulteurs en Champagne sur la commune de Festigny.

    • On peut lire sur votre site que vous travaillez ensemble. Comment se passe le travail au quotidien : êtes-vous complémentaires au travail, en vous partageant les différentes tâches, ou au contraire vous penchez-vous tous les deux sur les mêmes questions ensemble ?

    Nous sommes complémentaires. Je suis diplômé en viticulture œnologie, Sabrina en commerce des vins et spiritueux, deux compétences différentes mais obligatoires dans notre métier. Nous avons chacun nos tâches mais nous prenons les décisions stratégiques pour l’entreprise ensemble.

    • La maison Gaudinat existe depuis plusieurs générations. Avez-vous le sentiment qu’un tel passif est plutôt un avantage ou un inconvénient ?

    C’est un énorme avantage ! Un savoir-faire ne s’acquiert pas en peu de temps, dans notre métier c’est même très long, sachant que les années se suivent et ne se ressemblent pas. Le vécu et le partage de chaque génération de la famille nous aident à peaufiner notre travail.

    • Avez-vous rencontré des difficultés auxquelles vous avez trouvé une réponse satisfaisante, vous permettant de les contourner ?

    Des difficultés, nous en rencontrons tous les jours ! C’est même le challenge de notre métier, mais c’est ce qui le rend également passionnant. Contourner les difficultés est notre quotidien !

    • On imagine que le métier de viticulteur demande une certaine passion. D’où vient votre passion pour votre métier ?

    Ma passion vient de mes parents et grands-parents, d’où l’importance de l’héritage générationnel comme évoqué ci-dessus ! Et puis je voulais être viticulteur ou Père Noël, mais la dernière place était déjà prise 😉

    • En tant que viticulteurs, êtes-vous engagés au quotidien pour une cause ?

    Oui, nous sommes engagés pour la cause environnementale en tant qu’amoureux de la nature, d’où mon engagement labellisé Haute Valeur Environnementale. Nous nous battons pour que les petits producteurs existent encore et pas que les grandes Maisons.

    • La promotion de votre champagne vous demande-t-elle beaucoup d’efforts ? Organisez-vous des événements autour de votre activité ?

    La promotion de notre champagne ne nous demande pas énormément d’efforts car le bouche à oreilles marche très bien ! Nous organisons des Portes Ouvertes, une Marche Gourmande, et des journées VIP pour nos meilleurs clients.

    • Avez-vous une anecdote amusante à propos de votre travail, produit etc ?

    Beaucoup trop d’anecdotes, trop long, mais en retraite j’écrirais peut être un livre dessus !

    • Qu’est ce qu’un bon champagne selon vous ?

    Un champagne qui donne du plaisir à celui qui le déguste

  • vin rouge de producteurs, produits du terroir
    Les astuces

    5 bienfaits du vin rouge que vous ne connaissiez pas

    On a pour habitude de penser que ce qui est bon au goût est mauvais pour la santé, c’est souvent le cas pour l’alcool, le gras ou le sucre. Mais ne soyons pas si pessimistes ! Le petit pêché mignon des Français qu’est le vin rouge s’avère être bénéfique pour l’organisme, découvrez ses bienfaits insoupçonnés.

    • Il réduit le stress

    Un p’tit verre pour se détendre ? D’après une étude de l’Université de Californie, le vin aurait des propriétés relaxantes grâce à une enzyme présente dans le peau du raisin, qui empêcherait les cellules de répondre au stress. Les endorphines augmentent et notre corps se relâche.

    • Il aide à la perte de poids

    En voilà une bonne nouvelle ! On peut inclure notre petit ballon du soir dans notre régime ! En effet, le vin rouge stimule un gène qui fait rempart à la formation et aide à l’élimination des graisses. Le Massachusetts Institute of Technology (MIT) a démontré ces effets minceur dans plusieurs revues scientifiques, tout en précisant que cette propriété est amplifiée dans le cadre d’une alimentation équilibrée.

    • Il lutte contre la fatigue

    D’après une étude publiée dans The FASEB Journal, le raisin contient des polyphénols et notamment le resvératrol qui a une action coup de fouet. Attention, ne remplacez pas votre café du matin par un petit verre de rouge pour autant ! De plus, à partir de deux verres, le vin rouge risque de vous faire piquer du nez.

    • Il combat les maladies cardio-vasculaires

    C’est encore le resvératrol qui est concerné ici, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), il diminuerait de 40% les risques d’accident cardiaque et d’infarctus. En tant qu’antioxydant, il agrandit les vaisseaux sanguins et facilite ainsi la circulation sanguine.

    • Il fait le ménage parmi les bactéries

    On est d’accord, c’est plus agréable de boire un petit verre que d’aller chez le dentiste, et bien sachez que vous pouvez en partie éviter gencives irritées, dépôt de tartre ou autre carie, grâce au vin. Il permet de prévenir l’apparition de streptocoques et de bactéries, et soigne également la gingivite et les maux de gorge. Cependant, il faudrait environ 70% d’alcool dans le sang pour éradiquer totalement une maladie, on ne vous recommande évidemment pas une telle consommation !

    Tout ceci nous fait bien déculpabiliser, mais il ne faut pas pour autant abuser de ce doux breuvage pour profiter de ses propriétés, un verre par jour c’est l’idéal !

  • Les coulisses

    Bienvenue à notre tablée !

    Dokkito, bien plus qu’une entreprise, c’est une histoire de famille, un défi et une mission. Nous ouvrons aujourd’hui notre blog, La Tablée, pour partager encore plus avec vous.

    L’histoire derrière le nom  

    L’aventure Dokkito, c’est d’abord nous, Mélanie et Benoît, passionnés de gastronomie, et intimement liés à la viticulture grâce à notre famille, des petits producteurs de champagne. Nous constatons un problème récurrent pour notre famille : nos clients rencontrés sur des salons souhaitaient retrouver leur champagne toute l’année, sans pour autant payer des frais de ports élevés. Pour les aider, nous commençons à stocker du champagne chez nous, dans le Sud de la France, où les clients peuvent venir chercher leurs bouteilles toute l’année. Ils n’ont pas de frais de port à payer, plus besoin d’attendre les salons ou d’aller au domaine. Le premier dok est né.

    Le défi de l’entrepreneuriat

    Très vite, nous nous rendons compte que la distribution est un problème commun à tous les petits producteurs de France. Nous décidons de ne pas en rester là et d’en faire plus, pour notre famille, mais aussi pour tous ces petits producteurs. C’est alors que nous nous lançons dans la folle aventure entrepreneuriale ! Nous décidons de créer une plateforme collaborative regroupant tous les dépôts et facilitant les transactions. La start-up Dokkito naît en 2017. Aujourd’hui notre petite entreprise est en pleine croissance et 4 personnes nous ont déjà rejoint pour développer le concept !

    Notre mission : partager nos valeurs

    Nous avons créé Dokkito par amour pour les bons produits, et pour soutenir les petits producteurs, en effet, 500 cessent leur activité chaque année en raison du manque de moyens de commercialisation adaptés.

    C’est pourquoi nous croyons qu’il faut valoriser les produits de qualité, ceux dont la chaîne de valeur est maîtrisée, c’est aujourd’hui une exigence de la part des consommateurs. Par conséquent, nous devons encourager le travail de nos petits producteurs et leur proposer un système de distribution adéquat. Voilà pourquoi notre plateforme les accueille, leur offre une visibilité nationale et leur permet de vendre au tarif direct domaine.

    Nous aspirons également à recréer du lien social entre les clients, les producteurs et les dokkiteurs. Grâce aux circuits courts et au système de “point relais chez les particuliers », nous rassemblons les différents acteurs autour des mêmes valeurs, celles de mieux consommer et au juste prix.

    Pourquoi « la Tablée » ?

    Au-delà des échanges rendus possibles par la plateforme Dokkito, nous avons envie de plus de partage. Rassemblés autour de notre tablée, nous pourrons vous donner des nouvelles régulières de l’évolution de notre entreprise, vous donner des astuces, vous présenter des producteurs qui méritent d’être connus.

    La tablée, on y mange, on y boit, on y débat, on y rit, on y vit !

    Comme lors d’un grand repas de famille, la tablée nous permettra de partager avec vous notre passion du terroir, des circuits-courts et des bons produits de producteurs. Nous vous souhaitons de vivre de beaux moments attablés à nos côtés !