• Les coulisses

    Le vin français : un patrimoine menacé

    L’année 2020 présage d’ores et déjà un cru spécial et inédit, mais malheureusement pas pour les raisons auxquelles tous les amateurs de vin français s’attendent habituellement.

    En effet, il ne vous a pas échappé que la France et le monde entier sont actuellement touchés par une pandémie du COVID-19, vulgarisé en Coronavirus. Apparu en Chine en décembre 2019, il s’étend et se propage dans le monde entier, comme en témoigne cette carte.

    Sa dangerosité, notamment auprès des personnes âgées, oblige les différents états à instaurer des mesures de confinement, paralysant les différentes institutions, bouleversant les déplacements quotidiens des citoyens et leurs habitudes de consommation. Comme pour la plupart des filières, les producteurs de vin sont fortement impactés, et principalement les petites exploitations.

    D’autre part, depuis le 18 octobre 2019, le marché du vin français (hors champagne) s’est vu fortement pénalisé par une taxe sur les exportations vers les États-Unis, à hauteur de 25%.

    Enfin, les récoltes des dernières années n’ont pas été aussi abondantes qu’espéré, la faute à des aléas climatiques inhabituels : gel et grêle tardive. Ces phénomènes ayant eu lieu plusieurs années de suite, un nombre important d’exploitations se retrouvent menacées.

    Tous ces facteurs mettent à mal la filière du vin français qui a plus que jamais besoin de se relancer, une fois la situation sanitaire revenue à la normale.

    L’impact du coronavirus sur la filière du vin et champagne français

    L’arrivée du virus en France tombe au moment du printemps, saison cruciale pour les viticulteurs en raison de l’éveil de la vigne, des bourgeons éclos : nous sommes alors à la naissance du futur fruit de la récolte. Le printemps est l’étape du débourrement pour les viticulteurs, étape vitale pour assurer ses récoltes.

    En effet, le travail dans les vignes est quelque peu chamboulé en terme d’organisation, et de nouvelles normes de sécurité sanitaires ont été mises en place ; en voici le détail, ici. L’inquiétude est grande du fait de l’incertitude qui règne, personne ne sait combien de temps la pandémie va encore durer. Mais la nature n’attend pas. Il est impossible de reporter le travail de la vigne et le manque de personnel est un réel problème.

    Aussi, le coronavirus est la cause de l’annulation de la quasi-totalité des salons de vignerons, sources de ventes directes et de contrats pour l’export. On recense désormais l’annulation des salons internationaux de :

    • Au niveau national, tous les salons des vignerons, notamment pour les indépendants, sont annulés, ce qui représente un manque à gagner considérable et des frais liés à leurs préparations (stands, communication…) 
    • Prowein (Düsseldorf, Allemagne)
    • Salon du vin de Chengdu en Chine
    • Vinexpo Hong Kong est quant à lui reporté en été, mais l’incertitude est encore présente.

    Enfin, ce climat d’incertitude et de peur, risque de nuire à la demande en vin et champagne pour les consommateurs : annulation d’événements, de mariages, réunions de famille et d’amis ; difficulté d’approvisionnement chez les cavistes ou producteurs.

    Une crise accentuée par des situations et décisions politiques à l’international

    Quelques mois précédant l’arrivée du Covid-19, la situation des viticulteurs se voyait déjà entravée, sur la question de l’exportation, et ce pour plusieurs raisons :

    • Sur le marché américain, les exportations françaises ont été nettement freinées par une sanction économique de 25% infligée par Donald Trump et son gouvernement, en réponse à la taxe “GAFA” des géants du numérique et à des subventions d’Etat envers la société aéronautique Airbus jugées contraire à la libre concurrence par l’OMC (organisation mondiale du commerce), vis-à-vis de son concurrent américain Boeing.

    Pour rappel, en 2018, les exportateurs de vins français ont réalisé sur le marché américain un chiffre d’affaires supérieur à 1,6 milliard d’euros, soit près de 20 % de leurs exportations mondiales, faisant des Etats-Unis le premier pays en terme de volume et de chiffre d’affaires à l’export.

    Reportage sur l’inquiétude des vignerons face aux taxes américaines
    • Deux autres pays consommateurs de vin français ont vu leurs situations politiques imploser, laissant place à l’instabilité et au doute: le Royaume-Uni et la Chine.
    • Le Royaume-Uni, et spécialement l’Angleterre avec le “Brexit” et ses conséquences économiques, la menace de ne plus pouvoir commercer aussi facilement et aux mêmes prix. 
    • La Chine avec la révolution populaire à Hong-Kong qui a fait les gros titres dans les médias récemment. 

    Tous ces facteurs réunis, en ajoutant des aléas climatiques ayant abîmé les raisins des vignes ces deux dernières années, font que tout le secteur est à présent menacé. Cette situation inédite menace directement les emplois du secteur. Retrouvez ici les réactions des différents représentants de la filière.

    Il est temps de découvrir Dokkito 📦🤝🍾

    Dokkito, premier système de distribution collaboratif en circuit-court, en point relais chez les particuliers

    Dokkito soutient les producteurs français ❤️. Nous serons là pour les aider à sortir la tête de l’eau et limiter la casse 💪. Ensemble, sauvons une partie de leur chiffre d’affaires grâce à notre système de distribution collaboratif qui rapproche vos produits au plus près de vos clients. 

    Mais au fait, c’est quoi Dokkito et pourquoi nous choisir ? 

    Dokkito est une plateforme en ligne engagée mettant en relation producteurs de vin et champagne dans toute la France (pour l’instant) avec des particuliers. Ces derniers proposent de mettre à disposition quelques m²  de chez eux (cave, garage, buanderie, sous-sol) à des producteurs pour qu’ils puissent satisfaire leurs clients toute l’année. Les clients viennent ensuite récupérer leur commande directement chez ces particuliers.

    Nous appelons ces particuliers les Dokkiteurs. Et vous savez quoi ?

    Souriez, vous recevez de la gratuité ! Le Dokkiteur devient l’ambassadeur du producteur et reçoit en échange des produits qu’il pourra partager avec son entourage, et ainsi faire connaître le produit du producteur dont il héberge les produits. Sympa, non ? 😁

    • Côté producteur, nous vous offrons une plateforme de vente adaptée aux besoins des producteurs qui ne s’y retrouvent pas dans la distribution traditionnelle. Dokkito est également une alternative aux salons devenus trop chers, plus assez rentable et prenant un temps précieux pour les producteurs. Il s’agit d’un système de distribution moins onéreux que les circuits traditionnels dans lequel le client retrouve les produits au tarif du domaine, sans surcoût !
    • Côté client, vous avez accès à des produits de producteurs au tarif direct producteur, à côté de chez vous ! Le paiement s’effectue en ligne, et est 100% sécurisé.

    Il est plus que jamais temps de s’unir, tout en se faisant plaisir, pour aider et sauver le patrimoine que représente la production de vin français. Suivez le mouvement, soutenez et devenez acteur de la distribution collaborative en circuit-court.

    Rejoignez nous ! 📦🤝🍇

  • Erwin et Julien de la brasserie 3 Mâts
    Les producteurs

    Rencontrez Erwin et Julien de la Brasserie 3 Mâts

    Bonjour messieurs, je vous laisse vous présenter et expliquer votre rôle au sein de la brasserie.

    Erwin : Je m’appelle Erwin, j’ai 31 ans et j’ai créé ma micro brasserie il y a 3 ans, je suis à la fois le gérant et le brasseur.

    Julien : Je suis Julien, j’ai rejoint Erwin il y a 1 an, je m’occupe plutôt de la partie administrative. On s’est connus avec Erwin en primaire grâce à nos mamans qui étaient copines, on a fait nos vies chacun de notre côté et quand je suis revenu de Nouvelle Zélande, ma mère m’a dit qu’Erwin avait monté sa brasserie, j’ai décidé de le rejoindre. 

    D’où vient votre passion pour la bière ?

    Erwin : je suis d’abord un fan de cuisine, que j’ai beaucoup pratiquée avec mon père, j’ai donc toujours aimé jouer avec les saveurs. Puis plus tard j’ai découvert la bière, notamment quand j’ai fait mes études dans le Jura, puis au Quebec. J’étais fasciné par le fait qu’ils utilisent des souches de levure différentes pour donner une identité propre à chaque bière. C’est là que j’ai eu le déclic, je voulais partager les goûts que j’avais connu à l’étranger, dans mon pays. 

    Julien : Pareillement, j’ai commencé à m’y intéresser lorsque je suis parti à l’étranger, en Nouvelle Zélande, c’est un pays qui a une diversité énorme de bières.

    Le thème de votre brasserie tourne autour du voyage en bateau, pourquoi avoir choisi cette thématique pour illustrer vos bières ?

    Erwin : Tout d’abord j’ai des origines bretonnes, la mer symbolise un retour aux sources pour moi. Et j’ai beaucoup voyagé, au Quebec, en Ecosse, et en Suisse, le voyage c’est donc un thème qui me parle. En lançant cette brasserie, j’avais envie de faire vivre des expériences gustatives nouvelles aux clients. Goûter nos bières c’est voyager quelque part. 

    Logo 3 mâts

    Vous avez donc beaucoup voyagé, qu’est ce que ça vous a appris humainement et dans votre travail de brasseur ?

    Erwin : Voyager ça développe l’ouverture d’esprit, le sens de la débrouille, la prise de risques aussi. Professionnellement, j’ai appris de nouvelles manières de brasser, l’existence de nouvelles matières premières, de nouvelles textures etc.

    Julien : Voyager t’oblige à être un peu aventurier, j’ai dormi pendant 3 mois dans une tente en Nouvelle Zélande par exemple !

    Vous racontez sur votre site l’histoire des marins qui quittaient femme et enfants pour partir à l’aventure, vous étiez dans cet état d’esprit lorsque vous avez créé la brasserie ?

    Erwin : Créer sa boîte c’est un peu l’aventure oui, c’est prendre un risque financier, mais aussi personnel parce que tu ne te consacres plus qu’à ça. Et puis tu ne sais pas où tu vas, t’es en roues libres.

    Julien : Je suis admiratif de ces explorateurs qui sortaient de leur zone de confort pour partir dans l’inconnu et réaliser de grandes choses. Notre société ne valorise pas assez ces gens aujourd’hui. 

    Qu’est-ce qu’une bonne bière selon vous ?

    Erwin : C’est une bière équilibrée entre l’amertume, le sucre et l’acidité. Mais c’est surtout une bière qui après l’avoir bue, nous fait dire : “j’ai passé un bon moment”.

    Bière 3 mâts

    Un accord met/bière favori ?

    Erwin : Une pills avec des crustacés pour faire ressortir le goût de la mer.

    Julien : Une stout avec une pièce de boeuf, un régal.

    Vous êtes adeptes des bières originales (aux notes de chocolat ou d’hibiscus par exemple), pensez-vous qu’on puisse utiliser n’importe quel ingrédient dans le domaine brassicole ?

    Erwin : Oui tant que celui-ci ne prend pas le dessus sur le goût de la bière. Il y a bien des bières au crabe, aux bonbons etc. 

    Vous participez à beaucoup d’événements dans la région, est-ce seulement pour vous faire connaître ? Ou également pour faire vivre vos produits à travers ces événements ?

    Erwin : Oui on veut se faire connaître mais pour nous la bière a un côté social, elle véhicule des valeurs de partage. On refait le monde autour d’une bière. C’est pour ça qu’on participe à ces événements.

    Julien : La brasserie artisanale est populaire, on veut rendre les bières artisanales accessibles à tous, quitte à sacrifier nos marges, c’est pour ça que nos bières sont accessibles aussi.

    Vous avez fait partie d’un panier “Les producteurs associés” (concept qui propose des paniers de produits issus de commerces locaux), c’est important pour vous de promouvoir la consommation locale ?

    Erwin : On veut montrer aux gens qu’il y a un vrai dynamisme au niveau local, qu’il y a une grande diversité de bières proposées même si c’est dans une zone limitée.

    Plusieurs bières 3 Mâts

    Quelles sont les difficultés auxquelles vous êtes confrontés ?

    Julien : Les fameux “contrats brasseur”, ce sont des contrats entre les bars et les producteurs qui impliquent une exclusivité, c’est à dire que le bar ne peut pas proposer toutes les boissons qu’il veut, notamment si elles font concurrence au producteur. C’est ce qui limite énormément l’offre de bières de micro brasseurs dans les bars. La très grande majorité des bars fonctionne avec ce type de contrat.

    Avez-vous des projets pour l’avenir ?

    Erwin : On aimerait agrandir la brasserie, mais aussi changer notre design et nos bouteilles pour proposer quelque chose de plus classique. 

    Avez-vous une anecdote à raconter ?

    Erwin: On a essayé de faire rentrer nos bières dans un bar pendant 2 ans, il a toujours refusé. Puis un jour nos bières sont entrées dans le bar d’en face et elles ont fait un carton. Le lendemain, le premier bar nous rappelait. 

    Un mot de la fin ?

    Julien : N’hésitez pas à essayer des goûts différents, même s’ils vous semblent bizarres, vous découvrirez forcément quelque chose !

  • Homme tenant des grappes de raisins dans ses mains
    Les curiosités

    Pourquoi les français aiment-ils tant le vin ?

    A l’instar du fromage ou de la baguette, le verre de vin rouge fait partie des symboles de la gastronomie, et même de la culture française en général. Selon un sondage IFOP/Vin & Société 2014, les français discutent plus de vin que de foot, preuve de l’intérêt de ces derniers pour le précieux breuvage. 

    Mais s’il est évident que le vin côtoie autant les classes populaires que le haut du panier de la société, peu de français connaissent l’origine de cet engouement pour cette boisson. 

    Ainsi, d’où vient cet amour des français pour le vin ?

    L’histoire 

    Peut-être est-ce dû au fait que la viticulture est apparue en France quand celle-ci était encore la Gaule, ou que l’on prescrivit du Bourgogne au roi Louis XIV en guise de médicament, ou encore que Napoléon accorda le droit à ses soldats de cultiver du vin sans payer d’impôts. 

    Plus récemment, c’est durant la première guerre mondiale que le vin a été élevé au rang “d’excellence française”. En effet, pour se distinguer des allemands qui préféraient la bière, le vin a été valorisé jusqu’à symboliser la civilisation face à la barbarie. Ainsi, Apollinaire écrivait en 1915 dans “À Italie” : “J’ai comme toi pour me réconforter, le quart de pinard, qui met tant de différence entre nous et les Allemands*.”

    * »les boches » dans le texte

    Verres de vin rouge

    La culture 

    Le fameux ballon de rouge accompagne aujourd’hui nos fêtes, nos repas de famille, nos dîners en amoureux, ou même nos soirées en solitaire. Il est profondément associé à la tradition, le savoir faire, l’authenticité. Il contribue également à notre bien être et à la détente. 

    S’il servait à couper l’appétit durant les périodes de disettes, il est aujourd’hui élevé au rang d’oeuvre d’art grâce à l’oenologie. Ainsi nous connaissons tous une personne capable de parler d’un vin pendant plusieurs minutes en lui trouvant des arômes improbables et en s’extasiant devant son nez, sa robe ou son goût d’exception.  C’est cette passion des consommateurs qui pousse les viticulteurs à produire des vins de toujours meilleure qualité. Le phénomène va également de pair avec l’urbanisation et le développement de l’instruction. 

    Cette soif de connaissances oenologiques contribue au développement de l’oenotourisme, dont les premiers clients sont français, notamment dans des régions comme l’Alsace par exemple. 

    La fierté nationale

    Enfin, le vin constitue un facteur majeur de notre rayonnement à l’international. Nous aimons nous vanter de la qualité de nos vignes devant les touristes, qui ne cherchent qu’à ce qu’on leur confirme les clichés français. Il intervient également dans l’équilibre de la balance commercial, et a donc des conséquences positives sur l’emploi. 

    Si l’amour dans un couple dure 3 ans, celui entre la France et le vin, constituant en partie l’art de vivre à la française, ne semble pas être près de s’essouffler !

  • Mélanie et Benoit
    Les coulisses

    Bon anniversaire ! Les 2 ans de Dokkito : bilan et projets

    Ce mois-ci, Dokkito souffle sa deuxième bougie ! C’est l’occasion de revenir aux origines de notre l’entreprise, nos valeurs, notre évolution, et nos projets pour l’avenir.

    Une histoire de famille

    Commençons par rappeler l’origine de notre concept :

    C’est en voulant aider notre famille, petits producteurs en Champagne, que nous, Mélanie et Benoit, sur un salon des vins à Antibes, constatons que les clients nous demandaient comment ils pouvaient retrouver notre champagne toute l’année sans avoir à payer des frais de port excessifs pour des petits quantités. N’étant ni présent en grande distribution, ni chez les cavistes, on a commencé à stocker quelques cartons dans notre garage (à l’époque nous vivions sur Antibes), que les clients du salon et des environs venaient récupérer chez nous. De 400, nous sommes passé en l’espace de quelques années à 2500 bouteilles par an sur Antibes. Puis de déménagement en déménagement, nous avons créé d’autres dépôts. Voyant que le modèle fonctionnait, nos amis producteurs d’autres vignobles et régions, ont souhaité eux aussi profiter  des premiers dépôts ; nous avons donc décidé de formaliser le concept et l’ouvrir à tous les petits producteurs de France, sous le nom de Dokkito ! C’est le lancement d’une chouette aventure entrepreneuriale.

    Des valeurs 

    L’objectif premier de Dokkito est bien d’aider les petits producteurs à distribuer leurs produits à moindre frais, et ainsi permettre aux clients l’accès à leurs produits préférés, aux tarifs du domaine, et ce partout en France. 

    Nous prônons donc une consommation éthique, autant pour le client qui choisit un produit dont le processus de production est entièrement maîtrisé par le producteur, que pour le producteur qui est rémunéré au juste prix, sans être plombé par les marges de la distribution traditionnelle beaucoup moins accessible.

    Nous souhaitons mettre en avant le savoir-faire de nos régions, en valorisant les petits producteurs et en leur apportant une visibilité, bien souvent coûteuse, voire impossible en dehors des salons (ces derniers étant eux-mêmes étant une charge importante dans leurs budgets)

    Il nous semble essentiel de favoriser les systèmes de distribution collaboratifs et respectueux de chaque partie, c’est pour cela que Dokkito permet aux producteurs de distribuer leurs produits à moindre frais, et aux clients de profiter des tarifs de la propriété partout en France. Notre concept s’appuie également sur la notion d’entraide grâce à l’aide apporté par les dokkiteurs aux producteurs, et de convivialité avec les rencontres clients-dokkiteurs qui renforcent le lien social dans les communes

    Nous pensons que la technologie n’est pas opposée à la chaleur du contact humain. Au contraire, nous nous efforçons d’utiliser ces outils numériques pour préserver la proximité entre les personnes, avec notre système de mise en relation des producteurs avec les particuliers via les dokkiteurs.

    N’oublions pas l’aspect éco-responsable de Dokkito. En effet, au lieu d’envoyer plusieurs cartons de bouteilles à ses clients dispersés partout en France, le producteur centralise ses commandes dans un même lieu, et limite donc l’émission de gaz à effet de serre liée aux transports.

    L’évolution

    Parti de rien, Dokkito est aujourd’hui sur la pente ascendante, avec une vingtaine de producteurs sur la plateforme, une soixantaine de dokkiteurs, une communauté grandissante sur les réseaux sociaux Facebook, Instagram, et Twitter, et une nombre de produits vendus sur la plateforme en constante évolution.

    La diversité de produits proposés ne cesse de grandir. En ayant commencé historiquement par le champagne, la plateforme propose aujourd’hui du vin, de la bière et du miel.

    L’équipe s’agrandit également, 3 stagiaires et 1 experte en communication ont participé à l’aventure cet été, le temps de donner un coup d’accélérateur à la start-up ! Ainsi, toute l’équipe a pu accueillir de  nouveaux producteurs et élargir partout en France le réseau de dokkiteurs, ce qui assure une présence grandissante de Dokkito sur la carte de France !

    L'équipe Dokkito

    L’avenir 

    L’horizon s’éclaircit pour Dokkito, de nouvelles idées émergent et les projets fourmillent. L’objectif étant d’accueillir le maximum de producteurs dans des domaines variés, tout en intégrant de nouveaux dokkiteurs, afin d’être toujours plus proche de chez vous !

    Nous remercions mille fois toutes les personnes qui croient en notre projet, qui nous suivent depuis le début et nous accordent leur confiance. Vous nous permettez chaque jour d’aider des petits producteurs à faire rayonner leurs produits à travers la France, toujours dans un même objectif : mieux consommer au juste prix !

  • Nourriture et bière
    Les astuces

    Découvrez 3 types d’accord met/bière

    S’il est évident d’accorder son verre de vin avec son plat, il est bien moins ancré dans les moeurs de faire de même avec la bière. Pourtant bon nombre de brasseurs défendent les saveurs subtiles de leurs bières, et prônent le mariage entre l’univers gastronomique et bierologique. 

    Il est important de noter que l’accord dépend de la douceur et du caractère, du plat et de la bière. Ainsi, on peut jouer sur la ressemblance, le contraste ou la complémentarité.  

    La ressemblance 

    Dans le cas de l’association de saveurs similaires, le but est que le goût de votre mousse fasse échos à celui du plat. Par exemple, des beignets de crevettes iront très bien avec une bière Pils, car les deux appartiennent au registre de la douceur. Vous  pouvez également accompagner une viande grillée par une bière brune dont les malts ont été également grillés.

    Le contraste 

    Il est possible de jouer avec des saveurs opposées pour surprendre notre palet, ainsi les fromages à pâte cuite comme le Comté ou l’Emmental, sont, à marier avec des bières fruitées, légèrement pétillantes et sucrées. Osons remplacer notre verre de vin rouge par un verre de bière pour accompagner notre fromage, quitte à choquer les plus traditionnels d’entre nous !

    La complémentarité 

    La bière peut aussi servir de complément, par exemple, une bière blanche citronnée pourra apporter la touche finale à un poisson grillé. Dans la même optique, osez choisir une bière aux notes de chocolat et de crème pour votre coupe de fraises fraîches, elle fera office de cerise sur le gâteau !

    Nous bon français sommes loin de faire passer la bière avant le vin lorsqu’il s’agit de gastronomie. Cependant n’oublions pas que la bière a des atouts spécifiques dans le cadre d’une dégustation culinaire, comme par exemple sa mousse qui permet, telle les embruns marins, de nettoyer le palais entre chaque nouvelle saveur. 

  • Gabriel du Château l'Epine
    Les producteurs

    Rencontrez Gabriel, viticulteur au domaine Château l’Epine

    Bonjour Gabriel, pourriez-vous nous rappeler qui vous êtes et quel est votre rôle au sein du domaine.

    Je m’appelle Gabriel Ardouin et je dirige le domaine du Château L’Epine, implanté en Gironde. C’est une exploitation familiale depuis trois générations, mon grand père a fondé la propriété, mes parents ont repris la succession, puis ce fut à mon tour en 2012. 

    Vous auriez pu reprendre le domaine en apprenant aux côtés de votre mère, mais vous avez pris le chemin des études… en Californie ! Qu’est-ce que ces études vous ont apporté dans votre métier de vigneron ?

    J’ai toujours eu envie de faire des études aux Etats-Unis. Et puis je voulais apprendre à gérer une entreprise, ce qui nécessite des compétences en stratégie, management, comptabilité, marketing etc. J’avais aussi comme projet de dynamiser le domaine, qui était vieillissant. J’ai d’ailleurs créé notre premier site internet depuis les Etats-Unis, puis la newsletter, mais aussi de nouvelles cuvées. J’ai également participé à l’essor de l’oenotourisme autour du St Emilion, notamment en invitant le public à la propriété. Le village voisin est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, ce qui est d’une grande aide dans cette activité.

    Pourquoi avoir choisi les Etats-Unis alors que la viticulture est un art bien français ? 

    J’ai toujours eu un intérêt pour ce pays, ma famille a déjà vécu là-bas et je voulais découvrir ce qu’il se passait ailleurs. C’est aussi spécifique à ma génération, les gens voyagent de plus en plus, même dans le domaine viticole.

    Votre domaine est donc une histoire de famille, il y a-t-il eu un conflit entre tradition familiale et modernité lorsque vous avez repris l’activité ?

    C’était le cas au début. Ma mère avait ses habitudes étant donné qu’elle s’occupait de la propriété depuis 30 ans, et moi j’arrivais des Etats-Unis avec plein d’idées, c’était compliqué. Mais avec le temps, j’ai montré que j’étais capables de faires des choses intéressantes et ma mère a progressivement lâché prise.

    Qu’est ce qu’il vous plaît le plus dans votre métier ?

    Le fait de créer quelque chose de soi même, il y a un côté artistique, on part d’une plante et on arrive à un produit alcoolisé dans une bouteille. Il y a aussi un changement perpétuel avec le phénomène de millésime, ce qui fait qu’on ne s’ennuie jamais. Et puis, j’ai la chance d’avoir des tâches variées puisque j’alterne entre la production et la commercialisation.  

    Sur votre site vous parlez du Millésime 1990, les vins de cette année ont été exceptionnels, qu’est ce qui les différencie des autres ?

    Le millésisme 1990 est le vin qui m’a donné envie de faire ce métier. C’est mon cousin viticulteur qui en voulant m’initier au vin, me l’a fait goûter, et ça a été l’élément déclencheur.

    Bouteilles de vin Château l'épine

    Quel est votre vin préféré et que mangez-vous avec ?

    J’aime beaucoup le millésime 2016, il est semblable à ceux de 90 et 2010. Je n’avais jamais vu des raisins comme ça avant cette année, je voyais au fur et à mesure de la vinification que le vin serait exceptionnel. Et je n’ai pas été déçu à la dégustation. L’association du vin rouge avec une entrecôte est délicieuse, surtout si elle est cuite au sarment de vigne qui est une technique très connue dans la région bordelaise.

    Votre domaine est certifié Haute Valeur Environnementale (HVE), pourquoi avoir fait ce choix ?

    On a toujours été sensibles à l’environnement, on n’a jamais désherbé nos vignes et on travaille nos sols. Récemment on a implanté des maisons à insectes pour favoriser la biodiversité par exemple. Nous on travaille en biodynamie depuis quelques années parce qu’on cherchait une alternative écologique sans être confiné par le label biologique. La certification HEV est un bon compromis.

    Vous avez créé un “Wine and Barbell club”, qui semble être un club alliant le sport et le vin. Qu’est ce que c’est ? Est-ce le reflet de votre volonté de casser les codes ?

    C’est un système très utilisé aux Etats-Unis, le client s’abonne gratuitement et reçoit du vin régulièrement au cours de l’année. Ce système lui donne accès à des tarifs préférentiels. Le but est effectivement de casser les codes traditionnels et de fidéliser le client. On a choisi le thème du crossfit pour ce système d’abonnement parce qu’on est sportifs et qu’on voulait sortir de l’ordinaire. Ça correspond bien à ma personnalité dynamique. 

    Avez-vous des nouveaux projets pour votre activité ? 

    On aimerait exporter aux Etats-Unis à l’avenir, pour ça je me concentre sur la production et ma compagne sur la commercialisation.
    On aimerait aussi planter des parcelles de vin blanc sec, réintroduire un vieux cépage rouge, agrandir le Sauternes, on a plein de projets !

    Pour finir, avez-vous une anecdote amusante à nous raconter ?

    Quand j’avais 5 ans, je me promenais dans le chai et je suis tombé dans un cuvon, seules mes bottes dépassaient ! Mon cousin m’a rattrapé et mon père m’a dit “surtout tu dis rien à ta mère !”. Mais ma mère est rentrée et en voyant le petit couvert de raisin, elle s’est écriée “qu’est ce qu’il s’est passé ?”, ce à quoi j’ai répondu “maman il est bon le vin”. Depuis je suis devenu un peu comme Obélix, tombé dans la marmite enfant, et depuis passionné de vin. Les bottes que je portais sont même exposées au château !

  • Huile d'olive
    Les curiosités

    Quels sont les secrets de fabrication d’une bonne huile d’olive ?

    Quoi de mieux qu’une huile d’olive parfumée pour arroser nos salades estivales ? Elle s’offre une place de choix parmi les huiles grâce à ses qualités gustatives et nutritionnelles. Bien qu’elle vienne souvent du sud de l’Europe, elle est également fabriquée par nos producteurs français qui possèdent un savoir faire artisanal en la matière. Découvrez leurs secrets de fabrication pour faire frémir nos papilles. 

    • La cueillette

    Commençons par une règle d’or universelle : un bon produit c’est d’abord une bonne matière première. En l’occurrence, le producteur doit avoir pris soin de ses olives, de la plantation de l’olivier jusqu’à la récolte. Il est possible d’utiliser certains outils pour récolter les olives comme la technique traditionnelle du gaulage, consistant à donner des coups de bâton secs et précis sur l’arbre afin de faire tomber les olives. Cependant, récolter les olives à la main évite de leur faire subir des chocs et ainsi, conserve toutes leurs qualités.

    • La technique de pressage

    Le pressage consiste à écraser la pâte obtenue après le broyage des olives, afin d’en extraire l’eau et l’huile. Une bonne huile a été pressée par des procédés mécaniques et non chimiques. On utilise couramment une centrifugeuse, qui donne droit à l’appellation « extraction à froid », mais l’utilisation de la meule en granit (l’outil traditionnel), procure l’appellation « première pression à froid ». Cet outil demande plus d’efforts et procure moins de rendements, mais il garantit une qualité notable au produit final. L’huile devient douce et aromatisée en bouche, et est ainsi libérée de toute amertume.

    • La température de pressage

    Moins une huile est chauffée durant son processus de fabrication, plus elle garde ses propriétés gustatives et nutritionnelles. Les huiles vierges ont été très peu chauffées et les extra vierges ont subi une “pression à froid”, où l’utilisation de la chaleur est proscrite. A contrario, les huiles premier prix sont chauffées afin de gagner du temps lors du processus.

    Pour résumer, l’huile à privilégier est donc l’huile d’olive vierge extra, qui a été pressurisée à froid, et seulement par des procédés mécaniques (dans l’idéal, par une meule en granit). Elle contient également moins d’acide que l’huile vierge, ce qui lui confère un goût particulièrement authentique. Choisissez une huile AOC, AOP ou IGP dont l’origine est garantie, contrairement aux huiles “origines Europe” qui laisse un voile autour du processus de fabrication et donc de la qualité. 

    La fabrication d’huile d’olive est une activité datant des prémices de l’agriculture et du travail de la vigne. Ce savoir faire ancestral a réussi à perdurer et continuera sûrement d’exister grâce au plaisir que nous procure la dégustation de ce véritable produit du terroir.

  • Victoire posant devant le panneau de direction
    Les coulisses

    Les carnets de voyage de Dokkito

    Cette semaine, Camille et Victoire sont parties en vadrouille sur la route des vins, à la rencontre des producteurs. Retour en mots et en images sur leur périple alsacien.

    C’est aux aurores que nous sommes parties de Strasbourg. Sac à dos, appareil photo, tout est prêt pour cette journée spéciale. Notre premier rendez-vous était au domaine Kelhetter, dans la commune de Dahlenheim, à une vingtaine de minutes de la grande ville. Un village charmant, où les fleurs et les vignes se mélangent, lui conférant un côté champêtre typiquement Alsacien. Lors de notre arrivée au domaine, nous avons été accueillies chaleureusement par Marie-Odile, la propriétaire des lieux, qui nous a conduit jusqu’à la salle de dégustation. Nous avons discuté durant une heure au milieu des tonneaux et des bouteilles d’exposition, notre hôte nous a fièrement expliqué produire du vin d’Alsace bio depuis 2002. Nous l’écoutons attentivement parler de ses difficultés et besoins afin de lui proposer l’aide la plus adaptée. 

    Nous avons ensuite repris la route jusqu’à Marlenheim, sur le chemin nous avons rencontré le chemin de croix menant à la chapelle de Marlenberg, elle même offrant une vue splendide sur les vignes de Riesling et les villages alentours. 

    Nous nous sommes ensuite dirigées vers le Domaine Xavier Muller, où nous avons été frappées par la beauté du lieu. La bâtisse est encerclée par une forêt et une rivière qui ne la rend accessible que par un petit pont. Des cigognes ont fait leurs nids sur le toit, un ancien puit a été métamorphosé en pot de fleurs, et une “arche de Noé” (d’après l’expression du propriétaire) composée d’oies, de poules et de paons, anime le jardin.
    Xavier Muller nous a accueilli avec sympathie, c’est un homme dynamique, trésorier et coordinateur du Vignoble de la Couronne d’Or, un syndicat viticole. Il nous a détaillé la façon dont il travaille et indiqué que le domaine possède le label “Vigneron indépendant” et que ses vins ont été plusieurs fois médaillés, ce qui leur confère une certaine qualité. C’est un domaine typiquement familial, les deux fils Pierre et Franck assureront la relève.

    Après avoir terminé ce rendez-vous, nous avons pris une pause déjeuner, non loin du domaine, en pleine nature. Puis nous avons continué notre périple jusqu’au domaine Mosbach, situé sur une jolie place et entouré de plusieurs restaurants de Flammkueche, en plein coeur de Marlenheim. Leur pinot noir rosé “Vorlauf” nous avait été recommandé par la belle-mère de Mélanie, fondatrice de Dokkito. C’est Sylvia, la fille de Jean-Marie Mosbach qui nous a accueilli, accompagnée de son petit chien.

    Notre voyage se prolonge jusqu’à Wangen pour un rendez-vous au domaine Thierry Martin, situé à l’écart du village, et entouré de champs verdoyants et fleuris. Nous avons pu discuter avec la mère de la propriétaire Cécile Lorentz dans la boutique du domaine, où nous avons été interrompues par l’arrivée de clients anglais, preuve de la notoriété internationale du vin alsacien.

    Nous avons ensuite pris la route pour Fessenheim-le-bas, afin de rencontrer Joseph du Domaine Vierling, qui n’était malheureusement pas disponible.

    Nous sommes donc retournées à Marlenheim, pour rencontrer notre dernier producteur, le très souriant Jean-Daniel Eckendoerffer, du domaine Eckendoerffer.

    La propriété se situe dans une petite rue et dispose d’une jolie cour. Jean-Daniel nous a proposé de goûter deux de ses vins. Tout d’abord, son pinot gris “cuvée Jean”, qui tire son nom d’une anecdote familiale, en effet le père, le fils et l’oncle ont tous les trois un prénom composé commençant par Jean. Victoire a adoré ce vin, tandis que Camille a préféré le deuxième, un pinot noir rosé “cuvée désir”, dont le goût était plus singulier, c’était également la première fois qu’elle dégustait du rosé alsacien. Odeurs de champignons, touche de vanille et arômes de framboise, nos connaissances en oenologie s’amplifient chaque jour, merci Jean-Daniel ! Nous avons passé un moment très convivial avec lui et sa mère Danielle, au cours duquel nous avons appris que notre producteur était également trompettiste professionnel !

    Nous avons terminé cette journée par inscrire officiellement Jean-Daniel à la liste des producteurs, nous sommes très heureuses de l’accueillir à notre tour, dans notre communauté !

    Nous avons fini par rentrer à Strasbourg vers 19h, nous profitons de la route pour faire un bilan : cette journée de rencontres reflète la dimension humaine de Dokkito. Bien que chaque producteur ait des besoins spécifiques, auxquels nous prêtons une attention particulière, ils ont tous un point commun : la passion pour leur métier. 

    Nous avons hâte de vous faire découvrir ces produits alsaciens sur notre plateforme www.dokkito.com


  • Pot de miel avec des fleurs
    Les astuces

    5 utilisations insoupçonnées du miel en été

    Vous avez acheté du miel cet hiver pour soigner votre rhum ou sucrer vos tisanes réconfortantes, mais l’été venu, vous ne savez plus quoi en faire ?Voilà 5 manières originales de profiter des bienfaits du miel à la saison estivale.

    Apaiser une brûlure ou cicatriser une plaie

    Le soleil est là, vous êtes friands d’activités en plein air, et vous voilà parti pour faire du vélo ou un match de foot (il n’est pas trop tard pour sculpter votre summer body). Manque de chance, une chute et vous vous retrouvez avec une petite plaie.

    Heureusement qu’il vous reste du miel dans vos placards ! En effet, il est reconnu depuis des milliers d’années pour ses propriétés anti bactériennes et anti inflammatoires. 

    De plus, la fleur butinée peut également ajouter des actifs spécifiques aidant à la cicatrisation, c’est le cas de la lavande et du thym par exemple.

    Vous n’avez qu’à nettoyer la plaie, appliquer le miel uniformément et recouvrir de compresses sèches, renouvelez l’opération tous les jours jusqu’à ce que la cicatrisation soit terminée.

    Mieux dormir

    Entre la chaleur, les moustiques, et les soirées en extérieur de vos voisins qui s’éternisent, l’été n’est clairement pas la saison idéale pour trouver le sommeil rapidement. Et si vous êtes de surcroît un peu nerveux, les insomnies peuvent vite devenir une habitude. 

    Le miel s’avère être un précieux allié pour vous aider à tomber dans les bras de Morphée. Il est non seulement riche en vitamines, minéraux et acides gras essentiels, mais il contient également des sucres qui vont augmenter le taux d’insuline et donc produire de la sérotonine, l’hormone de le bonne humeur, ce qui vous procurera une sensation de détente. Ensuite, le corps convertit la sérotonine en mélatonine, l’hormone qui favorise le sommeil. 

    Ainsi, prenez une infusion et ajoutez y une cuillère à café de miel avant d’aller vous coucher, vous dormirez comme un bébé. 

    Soigner les allergies 

    Chaque année c’est la même chose, à la belle saison, votre nez coule, vos yeux pleurent, bref vous êtes allergique au pollen. L’adage “soigner le mal par le mal” se révèle particulièrement vrai dans ce cas là. 

    En effet, le miel contient des petites quantités de pollen, en consommer permettra à votre corps de produire des anticorps et donc de vous défendre face à cette agression. Il fera office de vaccin naturel. Dorénavant, votre système immunitaire sera prêt à vous défendre en cas de détection de pollen. Attention ! Vous devez manger du miel local afin qu’il contienne les spores de pollen avec lesquels vous êtes en contact, privilégiez donc les marchés, les coopératives ou les magasins bio locaux.

    De plus, ses propriétés anti inflammatoires sont très utiles dans la lutte contre les allergies. 

    Ainsi, ingérer une cuillère à café par jour, deux à trois mois avant le début de la saison, et vous construirez une barrière contre les allergènes.

    Prendre soin de ses cheveux

    Envie de transformer votre touffe en crinière pour crâner sur la plage ?

    Vous pouvez fabriquer votre produit capillaire en diluant une cuillère à soupe de miel dans 200 ml d’eau, elle fera office de shampoing, après-shampoing ou masque. Celui-ci régule l’excès de sébum pour les cheveux gras et hydrate les cheveux secs. Il est également destructeur de pellicules grâce ses propriétés anti bactériennes, anti fongiques et anti inflammatoires.  Alors n’hésitez pas à utiliser cette solution 100% naturel.

    Le petit + : vous pouvez utiliser le miel en soin hydratant pour votre peau, pratique quand on s’expose au soleil !

    Contrer la gueule de bois 

    Parce qu’il n’y a pas de meilleur moment pour faire la fête que lorsque l’on est en vacances, il peut arriver que l’on abuse un peu du rosé à l’apéro et que l’on se retrouve avec un vilain mal de tête le lendemain. 

    Oubliez l’aspirine et prenez du miel ! En effet, ces maux de crâne émanent de la difficulté qu’a votre foie à traiter les toxines de l’alcool. Or, le miel est riche en fructose, un sucre qui stimule le processus d’élimination de l’alcool. Ainsi le miel aidera votre organisme à se détoxifier plus vite, et n’oubliez pas de boire de l’eau ! 

    Voilà quelques utilisations incongrues de ce produit d’excellence, privilégiez les petits producteurs locaux afin de bénéficier au maximum des bienfaits du miel.

  • Différences vin rouge, vin blanc, rosé
    Les curiosités

    Quelles sont les différences entre le vin rouge, le vin blanc et le vin rosé ?

    Bien qu’il nous semble facile de les différencier visuellement et gustativement, savez-vous ce qui diffère au niveau du processus de fabrication ? Pourriez-vous décrire les notes aromatiques lorsque vous goûtez un Riesling ou un St Emilion ? Aujourd’hui, nous vous expliquons les différences principales entre ces variétés de vin.

    La matière première

    Tout d’abord, la plupart des vins rouges et rosés sont conçus grâce aux raisins rouges, et les blancs à partir de raisins blancs. On utilise très peu de raisins blancs pour fabriquer des vins rouges en raison de la complexité de l’opération, cependant il n’est pas impossible d’en obtenir ! Par exemple, certains champagnes sont conçus à partir de cépages rouges, comme le Pinot noir. 

    Ainsi, l’intensité de la couleur du raisin aura une influence sur la teinte du vin.

    La vinification

    On appelle vinification, le processus transformant le raisin en vin. 

    Pour faire du vin en général, on commence par l’égrappage : la séparation des raisins de la grappe et de la tige. 

    Dans le cas du vin rouge, vient ensuite l’éraflage qui consiste à séparer le raisin de son support pédonculaire, puis la macération durant deux ou trois semaines, qui consiste à laisser macérer la peau et la pulpe du raisin ensemble, afin que la peau libère ses pigments. On obtient alors la fameuse teinte violacée.

    Le rosé dit “de saignée”, connaît aussi l’éraflage et la macération, mais celle-ci ne dure qu’entre une demi journée et deux jours. 

    Le blanc est directement pressé afin de ne recueillir que le jus et ne connaît pas le processus de macération.

    Pour tous les vins, on passe ensuite à l’étape de la fermentation alcoolique durant environ dix jours, les levures transforment le sucre en alcool, le liquide peut alors être appelé vin. 

    La deuxième fermentation, appelée fermentation malolactique, est mise en place, systématiquement pour les vins rouges, rarement pour les vins rosés, et pour les vins blancs s’ils sont à boire vieux. L’étape consiste à stocker le vin pendant quelques semaines afin de le faire perdre en acidité. D’autres manipulations peuvent être effectuées, puis c’est enfin le moment de l’embouteillage. 

    Il est à noter que le vin rosé n’est pas un mélange de rouge et de blanc comme le veut la bonne vieille légende urbaine. Deux méthodes coexistent pour l’obtenir :

    • Soit on procède comme pour le vin rouge mais on laisse macérer moins longtemps, on a alors un “rosé de saignée”. 
    • Soit on procède comme pour les blancs mais avec du raisin rouge, c’est à dire que le raisin est pressé après égrappage afin de ne récolter que le jus, on parle alors de “rosé de pressurage”.

    Les arômes

    Les vins rouges contiennent de grandes quantités de tannins, ce qui explique que l’on les définisse comme étant “tanniques”, longs en bouche, et plein d’arômes puissants tels que les fruits des bois.

    A contrario, les blancs sont dépourvus quasi totalement de tannins, ils libèrent des goûts proches des fruits d’été et des fleurs.

    Enfin, les rosés sont assez peu tanniques, ils ne fournissent pas d’arômes très caractériels, mais plutôt des senteurs de fruits rouges en fin de bouche. 

    Pour conclure, c’est trois types de vin se distinguent non seulement par leurs couleurs, mais aussi par le processus de fabrication et les arômes qu’ils libèrent. La grande variété de vins existants permet de ne jamais se lasser tout en se faisant plaisir !